1. GERME
  2. FR
  3. Membres
  4. Corps scientifique

Lamia MELLAL

 

Doctorante
GERME
Adresse courrier: ULB • Institut de Sociologie - CP 124, Avenue F.D. Roosevelt 50, B-1050 Bruxelles
Adresse visiteurs: ULB • Campus du Solbosch, Bâtiment S, 14e étage, Av. Jeanne 44, 1050 Bruxelles
+33 767 91 95 24

Titre de la thèse

Deradicalizing the city: security, urban policy and everyday life in Marseille
Promoteur: HAJJAT Abdellali
Co-promoteur: FADIL Nadia (KULeuven)

Bio

Titulaire d’un master 2 en Histoire contemporaine du Maghreb-Monde arabe à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et d’un master en sciences politiques à Sciences Po Aix (IEP d'Aix-en-Provence), Lamia Mellal a travaillé sur l’enseignement de la Nakba dans les écoles bilingues dites « pour la paix » en Israël/Palestine. En parallèle, entre 2018 et 2021, elle est chargée de la coordination scientifique et administrative du projet ERC HornEast porté par l’historien Julien Loiseau à l’IREMAM (Institut de Recherches et d'Études sur les Mondes Arabes et Musulmans). Actuellement, elle débute une thèse de doctorat interdisciplinaire en sciences politiques et anthropologie sous la direction de Nadia Fadil à la Katholieke Universiteit Leuven (KUL) et Abdellali Hajjat à l’Université Libre de Bruxelles (ULB).  

Cette thèse s’inscrit dans un projet de recherche FWO (Fonds Wetenschappelijk Onderzoek) intitulé « Deradicalizing the city » qui cherche à d’étudier l’imbrication des politiques de lutte contre la radicalisation et des politiques d’aménagement de l’espace urbain en Europe dans le contexte post-attentats (2015). En effet, l’objectif du projet est de documenter, via des méthodes de recherches alternatives, les effets de ces politiques de « sécurité urbaine » sur le quotidien des populations et des quartiers ciblés à Bruxelles et Marseille.  

Sa recherche personnelle s’intéressera quant à elle à l’articulation entre les politiques dites de lutte contre la radicalisation et les politiques éducatives en France et plus spécifiquement à Marseille. Il s’agira d’analyser grâce à une approche ethnographique, les conséquences de ces politiques sécuritaires sur l’institution scolaire en étudiant notamment les discours et pratiques des acteurs qui la composent : directeurs d’établissement, enseignants, élèves et leurs familles.